La
Côte d’Ivoire est confrontée à la carence en vitamine A allant même jusqu’à
l’avitaminose A, et aux parasitoses. Malgré une baisse de la prévalence de
l’avitaminose ces dernières années de 33% à 26 ,7%, c’est encore 60% des
enfants de 6 à 59 mois qui sont à risque. La carence en vitamine A diminue la
résistance aux infections, entraîne le retard de croissance et provoque des
infections oculaires pouvant évoluer vers la cécité si rien n’est fait. Quant à
la carence en fer, responsable d’anémie, elle est le plus souvent provoquée par
les vers hématophages.
Les
carences en vitamine A et en fer sont des problèmes majeurs de sante publique
qui ont un impact négatif sur le développement socio-économique tant par son
action directe que par son action
indirecte sur la morbidité et la moralité des enfants de 0 à 5 ans.
Dans
le cadre de la lutte contre ces carences en micronutriments, l’un de ses axes stratégiques,
le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a sollicité à travers le Programme National de
Nutrition et obtenu en 2016, l’appui du groupe de partenaires Médical
Assistance Program (MAP International) avec le soutien financier du
Gouvernement Canadien pour la mise en œuvre du projet « Every Child
Thrives » (ECT), ‘’Chaque Enfants Compte’’.
Le Projet ECT a pour but de lutter contre les carences en vitamine A et les parasitoses intestinales qui causent de multiples problèmes de santé chez les jeunes enfants dont l’anémie et la malabsorption.
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