La Ministre Raymonde GOUDOU COFFIE met les maires (UVICOCI) en Mission de sensibilisation et de prévention. Mardi 20 juin 2017.
Mme le Ministre de la Santé et de l’hygiène publique a décidé de prendre le taureau par les cornes avec l’annonce du premier cas de dengue dans le district autonome d’Abidjan. Après une difficile campagne de sensibilisation de l’équipe de l’Institut national de l’hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie a décidé d’impliquer les maires à cette campagne pour bouter cette endémie hors de la Côte d’Ivoire. Toute chose qui explique sa rencontre, le mardi 20 juin 2017, avec les élus locaux.
« Nous souhaitons la contribution des collectivités locales, en vue d’être plus efficaces dans la lutte. Nous voudrions que vous soyez nos relais auprès des populations », estime d’emblée, Mme le Ministre. Qui ne manque de signaler que le gouvernement a pour devoir d’informer les populations sur les risques de propagation des endémies. « La sensibilisation est ce que nous demandons aux maires », insiste Raymonde Goudou Coffie qui rappelle que « c’est avec l’accompagnement qu’on aura les meilleurs résultats ».
Un message auquel semble adhérer les maires de Côte d’Ivoire qui, par la voix du vice-président de l’Uvicoci (Union des villes et communes de Côte d’Ivoire) représentant le Ministre Gilbert Kafana Koné à cette rencontre Mme le Ministre de la Santé, a manifesté l’engagement de cette institution à accompagner Dr Goudou Coffie et le gouvernement pour atteindre l’objectif de lutte contre la dengue.
Professeur Bénié, le Directeur de l’Institut national de l’hygiène publique, est revenu sur les difficultés rencontrées au cours de la première phase de sensibilisation depuis la découverte du premier cas de dengue dans la commune de Cocody le 6 mai 2017. Selon lui, celles-ci se résument essentiellement à la méfiance vis-à-vis des agents, la présence des maisons non mises en valeur.
Il ne manque pas d’ajouter que les gîtes larvaires restent les premières causes de la transmission de la dengue. A juste titre, il indique que les premières actions vigoureuses en vue d’endiguer la propagation du mal ont consisté à détruire ces sites par la récupération des pneus usés abandonnés qui servaient d’abri aux moustiques. Mieux, il invite les populations à changer de comportement en rendant leur environnement plus salubre.