PALUDISME/les experts planchent sur les nouvelles méthodes de lutte.

Face aux ravages de la pandémie, des actions concertées et de nouvelles approches sont nécessaires.

 Dans le cadre de la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire, le ministère de la santé et de la lutte contre le sida, à travers le Programme national de Lutte contre le Paludisme (pnlp), tout un colloque scientifique se tient, depuis hier lundi, au complexe Crrae-umoa, au plateau. Il s’agit, selon le directeur coordonnateur du pnlp, Dr Antoine MEA, d’analyser les résultats des recherches réalisées au cours de l’année 2012, en vue d’informer la population et les décideurs sur les avancées et les perspectives de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire. Car, il existe de nombreuses structures et institutions nationales et internationales dont les travaux de recherche sur cette maladie sont peu connus.

Selon les spécialistes, il importe de fédérer tous ces résultats pour une meilleure approche intégrée de la lutte contre cette pandémie. Le paludisme constitue en Côte d’Ivoire, un véritable problème de santé publique de part sa fréquence, sa gravité et ses conséquences socio-économiques importantes. Surtout que les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (oms), révèle qu’il représente 43% des motifs de consultation dans les formations sanitaires, 24 % des motifs d’hospitalisation et 26 % des décès d’hospitalisation. « Toute la population est exposée au paludisme, mais les personnes les plus vulnérable restent les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Dans la mesure où 80 % des décès surviennent chez les enfants de moins de cinq ans » précise Dr Tanoh Mea.

C’est pourquoi le gouvernement ivoirien s’est résolu à faire de la lutte contre cette pandémie une priorité nationale, à en croire le directeur de cabinet du Ministère de la santé et de la lutte contre le sida, représentant la ministre Raymonde GOUDOU COFFIE à la cérémonie d’ouverture du colloque.

Ces assises prennent fin aujourd’hui et les recommandations seront soumises à la ministre qui décidera de leur mise en œuvre.

 

                                                                                       Service communication et RP/MSLS