Le bilan à mi-parcours du Projet de Renforcement du Système de Santé et de réponses aux urgences Epidémiques

Un atelier national de présentation du bilan à mi-parcours du Projet de Renforcement du Système de Santé et de réponses aux urgences Epidémiques (PRSSE) s’est tenu ce Jeudi 15 février, à Abidjan, sous la présidence du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP), Dr Raymonde GOUDOU COFFIE.

Le PRSSE est une initiative du gouvernement ivoirien en accord avec la Banque Mondiale signé en Mars 2015 et s’étend jusqu’en 2020. Il est financé à hauteur de 35 milliards de FCFA. C’est un projet qui vise la redynamisation des offres de soins et des services de santé dans 25 districts sanitaires de Côte d’Ivoire.

Le bilan à mi-parcours concernait les deux composantes clés du PRSSE : La stratégie de financement basée sur la performance, et le renforcement du système de santé.

La Ministre de la santé et de l’hygiène publique, Raymonde GOUDOU COFFIE, s’est félicitée des résultats à mi-parcours du PRSSE. Elle a profité pour distinguer 4 personnalités dont le mérite a été révélé dans la conduite et la mise en œuvre du mécanisme de Financement Basé sur la Performance (PBF) dans leur localité respective.

En effet, 4 établissements sanitaires sur 14, dirigés par ces responsables distingués, ont reçu le prix de la meilleure offre et qualité de service. C’est le cas du centre de santé rural de Kayéta situé dans le département de Sinfra, qui a été classé premier en 2016 pour ses meilleures prestations et qualités de services. Le centre de santé urbain d’Anono (Abidjan), l’Hôpital général de Bingerville et d’Anyama ont été également distingués.

Le projet de renforcement du système de santé et de réponses aux urgences épidémiques (PRSSE) a « changé le visage » de ces 4 établissements sanitaires, a constaté la Ministre de la Santé s’appuyant sur des témoignages des populations fréquentant ces hôpitaux et centres de santé. Ces patients soulignent la cessation des mauvais traitements, notamment les injures et humiliations qu’ils subissaient auparavant dans ces établissements sanitaires avant la mise en œuvre du PBF.