Le professeur Boa Yapo Félix, représentant Dr Raymonde GOUDOU COFFIE la ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, a procédé le 16 novembre 2015 à Abengourou, au lancement d’une campagne de vaccination contre le virus du papillome humain (Vph). Un virus à la base du cancer du col de l’utérus chez la femme et très répandu notamment en Afrique Subsaharienne. L’émissaire du gouvernement a relevé, à l’occasion, l’ultime importance de cette campagne pilote de vaccination ciblée sur 4 050 filles de 10 ans dans le district sanitaire d’Abengourou. « Le cancer du col de l’utérus est la première cause de mort par cancer pour les femmes » a-t-il relevé. Aussi a-t-il engagé les agents de la santé à faire de cette campagne, une réussite en vue de donner l’occasion aux partenaires au développement d’étendre ce projet de vaccination sur l’ensemble des districts sanitaires du pays. Appelant les populations à adhérer à cette campagne qui s’étend du 16 au 20 novembre 2015, le Professeur Boa Yapo Félix a indiqué que les deux méthodes de lutte contre cette maladie, sont la vaccination et la détection précoce en vue de son traitement. Selon les statistiques fournies par Dr Tano Bian Aka au nom de l’organisation mondiale de la santé (Oms), ce sont 35 nouveaux cas sur 100 000 femmes qui sont diagnostiqués chaque année en Afrique subsaharienne. Sur ces cas déclarés, 22,5% meurent de cette maladie. En 2012, dans la région africaine de l’Oms, le nombre de nouveaux cas de cancers de cols, a été estimé, selon lui, à 92 400 pour 56 600 décès. « Deux millions de femmes âgées de 15 ans et plus sont à risque pour cette maladie » a-t-il révélé, notant que pour cette maladie dont la prévention est d’une importance capitale, l’une des stratégies préconisées est la vaccination. Avant eux, Assoko Irène et Mahamed Delmas Salice intervenant respectivement au nom du maire et du président du conseil régional d’Abengourou, ont engagé les populations à une participation massive au projet. Notons que pour cette phase pilote de vaccination, les districts sanitaires d’Abengourou et de Korhogo ont été choisis avec une population-cible estimée à un peu plus de 11 000 jeunes filles.
Source DYS