La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de l‘ONG Children of Africa, a été distinguée, jeudi dans la soirée, "ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour accélérer l'accès au traitement pédiatrique du VIH/Sida", par le directeur exécutif de cette institution, Michel Sidibé, lors d’une cérémonie en en présence du président de la République, Alassane Ouattara, et de plusieurs personnalités du pays à l’hôtel Pullman d'Abidjan.
"Cette distinction, on l’a voulue non seulement à l’ONUSIDA, je peux vous le dire, mais dans la famille de l’ONUSIDA. Les 11 agences que parraine l’ONUSIDA l’ont voulue et je veux profiter de cette occasion pour annoncer votre nomination au titre d’ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la promotion du traitement pédiatrique du VIH", a déclaré Michel Sidibé, par ailleurs secrétaire général adjoint des Nations-Unies.
Il a relevé les nombreuses actions de Mme Ouattara, empreintes d’humanisme, de pragmatisme, et d’élan pour les autres, notamment en faveur des démunis et des femmes et enfants, avant de remettre un trophée.
Pour Mme Ouattara, qui a dit mesurer la valeur de cette reconnaissance et la responsabilité qui en découle, il s’agit d’un un catalyseur de son engagement pour l’élimination du VIH/SIDA. "Toutes actions engagées contre la transmission mère-enfant du VIH/SIDA en Cote d’ivoire, en Afrique ou dans le monde trouveront auprès de moi un écho favorable ; c’est un combat auquel je me suis engagée et je m’y tiendrai jusqu’à ce que nous puissions offrir à nos enfants, une enfance sans SIDA", a-t-elle promis.
Dominique Ouattara a entamé ses actions philanthropiques dans les années 80 où, poussée par son instinct humaniste et maternel, elle a apportait aide et réconfort aux populations défavorisées du pays profond. En 1998, elle crée la Fondation Children of Africa pour les enfants d’Afrique, officialisant ainsi ces actions.
Dominique Ouattara est engagée dans la lute contre le travail des enfants, l’autonomisation des femmes en raison de sa croyance aux potentialités économiques de celles-ci, la lutte contre la transmission mère-enfant du SIDA. Elle se bat contre les difficultés d’accès aux soins endurées par les femmes et les enfants de Côte d’Ivoire et entend construire d’un hôpital mère/enfant qui sortira de terre en 2015 à Bingerville.