La côte d\'Ivoire a souscrit à l\'éradication du sida pédiatrique en juin 2011 à génève. Ce qui l\'engage à éliminer la transmission du vih de la mère à l\'enfant. Pour traduire cela en acte, le ministère de la santé et de la lutte contre le sida, avec les partenaires du secteur, à élaboré un plan national d\'élimination de la transmission mère-enfant (2012-2015). Le lancement de ce plan nationale 2012-2015 s\'est déroulé en présence de la marraine, la Prémière dame, Dominique OUATTARA, dans la salle de conference du Crae-Umoa. Elle y a affirmé sa determination à s\'engager aux côtés du ministère dans la lutte contre l\'infection du couple mère-enfant. C\'est çà juste titre qu\'elle a d\'ailleurs notifié:\" Aucun enfant ne doit naître avec le Vih/sida, nous avons le pouvoir d\'enrayer la propagation du Vih, en prévenant ce mode de contamination inacceptable\". Invitant à ce propos, les sages-femmes à proteger les nouveaux nés de l\'infection pour une génération sans sida. La ministre de la santé et de la lutte contre le sida, le Professeur Thérèse N\'dri YOMAN a indiqué que ce mode de transmission est inacceptable surtout qu\'il y\'a des possibilités de determiner à travers les consultations prénatales le Vih afin d\'éviter que la maladie soit transmise à l\'enfant. Elle s\'est d\'ailleurs félicitée des progrès enregistrés dans ce domaine; précisant que de 316 centres de santé en 2007, l\'on est passé à 707 en 2011. Ce qui a permis de detecter 10 000 femmes enceintes séropositives sous traitement anti reto-viraus(Arv). Elle a exhorté les sages-femmes a faire en sorte d\'éviter la transmission aux nouveaux nés et à preserver la vie de leurs génitrices. Et ce, à travers l\'accès précoce des femmes enceintes aux services de prévention et de prise en charge. Car la transmission du Vih/sida de la mère à l\'enfant se fait pendant la grossesse, l\'accouchement ou à l\'allaitement. Pour Dr Ahiba Imma du Ptme, l\'objectif zero nouvelle infection pédiatrique d\'ici à l\'an 2015 est possible, si l\'engagement national est garanti, ainsi que le financement, l\'accès aux medicaments et intrants. Auquels il faut ajouter l\'intensification et le renforcement des interventions communautaires pour que tous aient accès aux soins, comme l\'a recommandé Christina Sebrun de l\'Unicef.