INTERDICTION DE FUMER DANS LES LIEUX PUBLICS.  

 LE MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA PASSE A L’OFFENSIVE

 

 

La phase de contrôle et de l’application du décret d’interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les transports en commun est entrée en vigueur depuis le 14 Juin 2014.

Ainsi, sur instruction de Madame la Ministre de la santé et de la lutte contre le sida, les agents du Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLTA), avec à leur tête le Directeur coordonnateur ainsi que ceux de la police sanitaire ont visité ce jour, différents lieux publics des communes d’Abidjan. Notamment, la commune de Marcory (Zone 3 et Zone 4), ciblées pour le début de cette opération. Cette action, placée sur la supervision de Monsieur BEDOU KOSSI, Conseiller Technique de la Ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, et appuyée par le chef du service de communication et des relations publiques dudit département, Monsieur Olivier AKOTO, a permis de visiter plusieurs restaurants, bar et boîte de nuit, selon une méthodologie prédéfinie. Ces visites qui ont été entamées autour de 21h30 et qui ont duré 4h d’horloge, se sont déroulées dans un contexte d’avant match de l’équipe de football de la côte d’Ivoire dans le cadre de la coupe du monde. Si dans certains lieux, l’on a pu noter la présence de signalisations officielles d’interdiction de fumer, par contre, à certains endroits, l’on a constaté avec amertume, l’absence de signalisations officielles de cette mesure. Les responsables de ces lieux ont été convoqués par la police sanitaire ce lundi 16 Juin 2014. Ils risquent une amande allant de 50 000 F à 250 000 F CFA. Les récidivistes pourraient voir leurs lieux purement et simplement fermés. Quant aux fumeurs, leurs sanctions pécuniaires se situent entre 15 000 F et 100 000 F CFA.

Il ressort donc de cette tournée effectuée que la mesure d’interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun est bien connue des populations en général et de l’ensemble des responsables de ces lieux visités en particulier. Néanmoins, celle-ci  est insuffisamment appliquée du fait principalement  de la mauvaise volonté, voire de la mauvaise foi de ces responsables. C’est pourquoi, il importe désormais  d’intensifier ces actions de contrôle et de sanction et de les étendre à l’ensemble des communes du district d’Abidjan et aux villes de l’intérieur. Cette action devrait obtenir l’appui des autres départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre de ce décret, notamment le Ministère d’Etat, Ministère de l’intérieur et de la sécurité qui devrait accompagner l’ensemble des outils de contrôle partout où elles se rendront. En outre, la facilité d’accès aux médias d’Etat afin de soutenir les actions de terrain du PNLTA par des messages de sensibilisation aux populations devrait être envisagée. Au total, cette phase de contrôle et de sanctions ouverte le 14 Juin 2014 qui se poursuivra à travers l’ensemble des communes du district d’Abidjan rencontre l’adhésion de toutes les populations ivoiriennes. 

 

Service Communication MSLS