Ver de guinée : Côte d’Ivoire bientôt certifiée pour l’éradication du ver de guinée VIH/Sida : Objectif zéro nouvelle infection à VIH chez les jeunes
Si le taux d’infection à VIH chez les jeunes à travers le monde est alarmant soit 40% des jeunes de 15-49 ans en 2008, celui de la CI reste préoccupant soit 34% des jeunes de 10-24 ans avec une prévalence estimée à 3,2. D’où le choix du thème « zéro nouvelle infection à VIH chez les jeunes ». Ces chiffres interpellant plus d’un, impliquent la nécessité de faire des jeunes une cible prioritaire des actions de lutte à en croire Alain KPOLO Michel, président du réseau ivoirien de lutte contre le sida. Selon lui, des actions de sensibilisation à l’endroit de cette jeunesse devraient être multipliées pour que l’objectif zéro nouvelle infection à VIH chez les jeunes soit une réalité.
Jennifer WOLCHE Coordonatrice Pays du PEPFAR a au nom de l’Ambassadeur des Etats Unis en CI, rappelé le soutien des USA à la CI depuis 2004 par le renforcement de la mise en œuvre des stratégies de lutte contre le Sida à travers le financement de 300 ONG. Les violences sexuelles faites aux femmes, le manque d‘emploi et d’activités rémunératrices, le déplacement massif des populations et l’excision sont des facteurs concourant à favoriser l’affection à VIH a dit Jennifer WOLCHE. Elle a enfin exhorté les populations à faire la promotion des comportements à moindre risque à savoir l’abstinence, la fidélité et l’utilisation du préservatif.
Par ailleurs, depuis 2007, la CI notifie chaque année la rupture de la transmission du ver de guinée a dit Dr TANO Bian Aka, représentant le Représentant Résident de l’OMS en CI. De 12 690 cas de ver de guinée en 1992, la CI a enregistré à ce jour zéro cas. Pour lui, après la variole, le ver de guinée est en phase d’éradication en CI et dans le monde.
SYNCHRONE : Témoignage de M. BOLI BI Trahié, ancien malade du ver de guinée.
Pour Pr Thérèse N’DRI YOMAN, Ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, cette double cérémonie marque la volonté de rendre visible l’intégration effective des actions du Gouvernement de CI en faveur du bien-être des populations. Les données préliminaires de la récente enquête démographique et de santé témoignent que 49% des jeunes filles et 34% des jeunes gens n’ont pas la connaissance complète des modes de prévention de l’infection à VIH. Et seulement 34,2% des jeunes filles et 22,6% des jeunes gens ont utilisés un préservatif au cours des derniers rapports sexuels à risque. Ce constat doit nous emmener à intensifier les actions de prévention et de sensibilisation en faveur des jeunes a dit la Ministre N’DRI YOMAN. C’est pourquoi elle s’est réjouit de l’implication véritable des jeunes dans la lutte afin de leur procurer l’information simple dont ils ont besoin mais et surtout d’être eux-mêmes acteurs de leur propre développement.
Des kits alimentaires composés de vivres et de non vivres ont été offerts et une distinction a été faite aux de lutte contre le Sida et le ver de guinée.
BOUAFLE/ JOURNEE DE MOBILISATION POUR LA CERTIFICATION DE L’ERADICATION DU VER DE GUINEE
Visite du village de DEGBEZRE (BOUAFLE)
Dégbézré village situé à dix de kilomètre dans la sous préfecture de Bouaflé, fait partie des premiers villages où, a été découverts les premiers cas de ver de guinée en CI, il y a 30 ans de cela.
Dans le cadre de la journée de mobilisation pour la certification de l’éradication du ver de guinée en CI, la Ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, le Pr Thérèse N’DRI YOMAN, fille de la région, y a effectué une visite de terrain pour rendre hommage et exhorter le peuple EHORE qui avait tant souffert du ver de guinée.
SYNCHRONE : Pr Thérèse N’DRI YOMAN prodiguant des conseils aux populations à l’utilisation de l’eau potable après visite du point d’eau « wintin wintin » à l’origine du fléau.
La Ministre de la Santé et de la Lutte Sida, accompagnée des autorités administratives, politiques et coutumières, est allée visiter le point d’eau « wintin wintin » dudit village, un point d’eau de fortune contaminé qui servait d’abreuvoir autrefois aux populations. Grâce aux actions des acteurs de la santé, les populations ont été sensibilisées aux techniques de filtrage pour obtenir de l’eau potable.
Le village de dégbézré ne dispose que d’une poupe villageoise pour environ 1000 habitants d’où les risques de contamination du ver de guinée et autres infections car les villageois encore exposés à l’eau marigot. Cette insuffisance d’infrastructures d’eau potable interpelle vivement les autorités compétentes, car la CI est en phase d’éradication de cette maladie.
Une démonstration de filtrage d’eau et une série de don de vibres ont mis fin à cette cérémonie.
Service de Communication MSLS
