Mission de haut niveau de l’OMS sur la santé maternelle et néonatale

Mission de haut niveau de l’OMS en Côte d’Ivoire pour le lancement du réseau national de la qualité des soins et la diffusion des nouvelles directives de l’OMS sur la santé maternelle, néonatale, les IST et la Planification familiale

Une mission de haut niveau de l’OMS entamée depuis le 14 mars 2018 en Côte d’Ivoire avec pour objectif d’accompagner le pays dans le lancement du réseau national de la qualité des soins maternels et néonatals, et de diffuser les nouvelles directives de l’OMS sur la santé maternelle, néonatale, les Infections sexuellement transmissibles (IST) et la planification familiale (PF). Cette mission d'une semaine se déroulera du 14 au 23 mars 2018 en plusieurs étapes.

 La première étape consistera à soutenir le lancement du réseau national de la qualité des soins (QDS) maternels et néonatals. Cette activité aura lieu le 15 mars 2018, à l’Institut de Formation des Agents de Santé (INFAS), sis au CHU de Treichville. Elle sera présidée par la Ministre ivoirienne de la santé et de l’Hygiène Publique, Raymonde Goudou Coffie. La cérémonie officielle de lancement va enregistrer la présence des Chefs d’Agence du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire impliqués dans la mise en œuvre des Fonds français Muskoka, à savoir OMS, UNICEF, UNFPA, ONUFEMMES.

Le réseau national de la qualité des soins maternels et néonatals est une plateforme pour partager les progrès et les leçons apprises dans la mise en œuvre et la pérennisation des activités au niveau des districts sanitaires, pour discuter des indicateurs de suivi, pour identifier les priorités et les besoins d’assistance en vue d’accélérer la mise en œuvre de la QDS dans le pays. Il faut noter que la Côte d’Ivoire est le seul pays francophone membre du réseau mondial pour l’amélioration de la qualité des soins délivrés aux mères et aux enfants.

 La deuxième étape concerne une réunion de toutes les parties prenantes impliquées dans l’initiative Muskoka qui vise l’amélioration de la qualité des soins maternels et néonatals. Elle aura lieu le 15 mars 2018, à partir de 14h dans la salle de conférence de l’OMS au sein de Bureau pays de l’OMS, sis à Aghien (les II Plateaux) sur le Boulevard Latrille. Les travaux de ladite réunion porteront sur l’avenir des Fonds français Muskoka. Faut-il oui ou non reconduire ces fonds pour la Côte d’Ivoire ? Ce sera donc l’occasion de faire l’état des lieux en termes de mise en œuvre des activités des années précédentes et de l’année en cours, de réviser la méthodologie du rapport global pour les six premières années de l’Initiative et d’échanger sur les perspectives offertes pour la poursuite des engagements de la France pour la période 2018 – 2022.

 La troisième étape de la mission portera sur la diffusion des nouvelles directives de l’OMS sur la santé maternelle, néonatale, les Infections sexuellement transmissibles (IST) et la planification familiale (PF). Cette activité se fera à travers un atelier de cinq jours (du 19 au 23 mars 2018), qui sera abrité par le Bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire. Les participants sont essentiellement des gynécologues, membres  de la Société Africaine de Gynécologie Obstétrique (SAGO). Ils viennent de 20 pays (Algérie, Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, RCA, RDC, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie).

Pourquoi l’OMS a-t-elle développé un outil d’évaluation et d’amélioration de la qualité des soins ?

 La qualité des soins révèle le niveau des infrastructures, de l’équipement, du matériel et de la gestion d’une formation sanitaire. En outre, elle reflète les connaissances, les compétences, le comportement et la capacité du personnel à prendre en charge la grossesse et l’accouchement, mais aussi à réagir face aux complications et aux urgences.

 Aussi, l’amélioration de la qualité des soins requiert donc des efforts globaux, et constants, notamment l’adoption et la mise à jour régulière des directives, des standards et des protocoles, le suivi des connaissances et des compétences des prestataires de services, la mise en place de processus continus d’amélioration de la qualité des soins.

Enfin, la dernière étape de la mission, du 26 au 30 mars, sera consacrée à une rencontre sur le partage de l’expérience du mentorat appliqué au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali. Cette rencontre aura lieu au Bureau de l’OMS à Abidjan à partir du 26 mars 2018, à 9 heures.